En 2024, le projet national Dolmen a intensifié sa production avec des actions dans l’ensemble des axes de recherche et la validation de livrables qui ont notamment permis de progresser sur la sensibilité des paramètres et la conséquence des incertitudes sur la sécurité des ouvrages en maçonnerie, la vulnérabilité sismique des ouvrages en maçonnerie, ou encore le frein au réemploi de la pierre naturelle.
Les partenaires se sont également mobilisés sur la suite du chantier démonstrateur du pont d’Osserain initié en 2023, avec l’exploitation des données issues de l’essai de chargement, notamment la caractérisation des matériaux constitutifs de l’ouvrage et l’analyse croisée des résultats des instrumentations et des modélisations numériques.
L’année 2024 aura également marqué le lancement de l’ANR Menhir, avec le recrutement d’un CDD chercheur, Katalin Escher à Cergy-Paris Université sur la constitution et l’analyse d’un corpus documentaire sur les ouvrages en maçonnerie, et de deux doctorants, Dylan Guérin à l’Université de Bordeaux sur l’apport de la méthode des éléments discrets pour leur évaluation structurale et Suzanne Léonard à l’ENPC sur l’évaluation de leur capacité portante résiduelle.
La 3e assemblée générale du projet qui s’est tenue le 3 juillet 2024 à Champs-sur-Marne a réuni près d’une cinquantaine de participants. Elle a permis de faire le point sur l’avancement du projet mais également d’organiser de fructueuses réunions d’axes en présentiel. À cette occasion, les membres du consortium ont voté la prolongation d’une année du projet, qui se terminera donc en octobre 2026.
Le Projet National DOLMEN vise à progresser dans la compréhension du comportement des ouvrages d’art en maçonnerie et de transférer les résultats de la recherche vers la profession pour améliorer l’évaluation et la maintenance du patrimoine existant en toute sécurité et durabilité et rétablir la maçonnerie dans le catalogue des techniques de construction contemporaines. Il est administré par l’IREX, Institut pour la recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil.
Merci à Anne-Sophie COLAS, Université Gustave Eiffel et Directrice Opérationnelle du PN DOLMEN, pour la contribution
