Projet National Erinoh - Guide Ingénierie - Volume 3

Guide ERINOH – Volume 3 178 Guide ERINOH – Érosion interne dans les ouvrages hydrauliques jusqu’à une valeur maximale obtenue pour r=0,14J, avec J : profondeur par rap- port à l’orifice du jet. De plus, lorsque que le rapport r/J s’accroît de 0 à 0,14, la pression au niveau du mur décroît rapidement de 90% par rapport à la valeur de la pression au centre du jet. Ainsi pour une profondeur J et dans la zone définie à partir de l’axe du jet par la distance latérale r≤0,14J, l’énergie dissipée est supposée provoquer l’érosion et la puissance correspondante s’exprime par : d W dt u U n r dr u J r b erosion J u = ⋅ ( ) = ( ) −  ∫ 2 2 0 0 693 2 0 0 14 3 π ρ π ρ , , exp ,                    ∫ 2 0 0 14 3 , J r dr Pour J < JP, u(0,J) = u(0,0) avec u(0,0) : vitesse initiale à l’origine du jet. Pour J > JP, u(0,J) est déterminée par le rapport u(0,0) JP/J proposé par Hanson et Cook. 4.10.5.  Caractérisation de la suffusion par l’approche énergétique Pour chaque essai de suffusion, l’énergie dissipée par le fluide par érosion peut être déterminée par intégration temporelle de la puissance d’érosion sur la durée totale de l’essai. La Figure 4–25 représente la masse sèche d’argile érodée cumulée en fonction de l’énergie dissipée pour des essais réalisés sur des échantillons sablo- argileux de longueurs différentes. Une corrélation linéaire peut être exprimée entre la masse sèche d’argile érodée et l’énergie dissipée. Cette corrélation ne dépendant pas de la longueur des échantillons testés. n Figure 4–25   Masse sèche d’argile érodée versus énergie totale dissipée