Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique (MTE), Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, annoncent la publication d’une feuille de route interministérielle numérique et environnement, pour faire converger transitions écologique et numérique.
Rendre le numérique plus responsable est une attente forte des Français, exprimée par la Convention Citoyenne pour le climat et installée depuis plusieurs années dans le débat public national. C’est un sujet complexe, car nécessitant de répondre à deux enjeux : d’une part, la maîtrise de l’empreinte environnementale du numérique, d’autre part, celui de l’utilisation du numérique comme levier au service de la transition écologique.
Fruit de plusieurs mois de concertation et d’élaboration, la feuille de route numérique et environnement compte 15 actions et donne le cap vers un numérique au service de la transition écologique.
Trois axes, alimentés de mesures ambitieuses et structurantes, composent cette feuille de route.
- Connaitre pour agir : développer la connaissance de l’empreinte environnementale numérique.
- Soutenir un numérique plus sobre : réduire l’empreinte environnementale du numérique, liée à la fabrication des équipements et au développement des usages.
- Innover : faire du numérique un levier de la transition écologique
En 2020, l’IREX a lancé un programme de recherche transversal sur « La transition numérique au service de la transition écologique » qui s’intègre parfaitement dans la démarche du MTE.
Des recherches ont ainsi été engagées sur le sujet de « l’ACV Infrastructure – Indicateurs d’impacts environnementaux », en appui au montage de futurs projets nationaux. La question de la durée de vie d’une infrastructure et du choix d’indicateurs d’impact pertinents, notamment l’empreinte carbone, font partie des sujets de recherche développés.
Ces indicateurs sont également intégrés dans la maquette numérique avec le développement du BIM (Building Information Modeling) dédié à l’infrastructure qui doit participer à la décarbonation des infrastructures.